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Les terroristes du JNIM lié a Al-Qaïda s’ajoutent au lot des acteurs criminels Wagner, armée malienne et DAESH dans l’Azawad.

Camp des réfugiées azawadiens a la frontière algérienne. @Asiwil_Post

Dans la région de Kidal, Al-Qaïda cible désormais les biens des civils locaux. Ces deux dernières semaines, plusieurs incidents ont été signalés où des groupes à moto et véhicules terrorisent les civils par des incursions dans les villages, les campements et des barrages de contrôle sauvage sur les axes routiers. Ils ont intercepté et enlevé près d'une vingtaine de véhicules appartenant à des civils dans différentes localités de la région. Pour la seule localité d'Adjelhok, les observateurs de Asiwil_Post ont dénombré 9 véhicules enlevés et plus d'une dizaine entre Kidal et la frontière Algérienne. En plus des véhicules, des sources concordantes indiquent des civils ont été dépouillés de leurs téléphones et motos et dénoncent une multiplication d'imposition de paiement des taxes.

Ce lot d'enlèvement d'engins vient s'ajouter aux exactions et expéditions punitives sur les civils de la région de Kidal par le groupe Wagner et l'armée malienne ainsi que des frappes des drones incessantes. La présence de l’armée malienne et Wagner à entrainer l’exode de plus de la moitié des civils vivants dans les villes et campagnes de la région. Cet exode et le terrorisme imposer par les milices de Wagner accompagné par l’armée malienne et celle menée par les milices d’Al-Qaïda à arrêter la vie commerciale dans la région. Certains commerçants et habitants qui s’accrochent à leurs terres se sont retrouvés entre le marteau du Mali et celui d’Al-Qaïda.

Les témoignages locaux concordants indiquent que ces attaques se déroulent de manière coordonnée et agressive, mettant en danger la vie des conducteurs et de leurs passagers. Ces attaques mettent en dangers les populations privées de ravitaillement et des denrées de première nécessité. Les motifs derrière ces enlèvements restent flous, mais certains experts suggèrent qu'ils pourraient être liés au blocus imposé par Al-Qaïda sur les localités d'Adjelhok, Kidal et Tessalit.

Ces incidents ont semé la peur parmi les communautés locales et rajoutent une couche de plus à la circulation des personnes et des biens déjà éprouvé par les militaires maliens, Wagner et les frappes de drones. L’impact de ces agressions et restrictions sont significatifs sur l'économie locale, car de nombreux habitants dépendent de leurs véhicules pour le commerce et les déplacements quotidiens.